Régulation, prévention, information, automédication, dépistage, formation, peuvent être aidées considérablement par les TICS (Technologies de l’Information et de la Communication en santé), utilisables directement et selon les domaines
par le public, par les « assistants sanitaires » et par les professionnels de santé.
1. L’information d’abord. Elle passe désormais de façon massive par internet, mais l’outil qui la véhicule est l’ordinateur qui n’est pas accessible à tous. La mise en place massive de bornes interactives, simples et ergonomiques,
individualisées, est un moyen simple d’apporter une information.
Autre moyen d’information ubiquitaire et (relativement) démocratique : le téléphone dans son aspect strictement audio permettant de se connecter sur un Centre d’appel de Renseignement Téléphonique d’Accompagnement Médical.
2. La prévention doit être ciblée et personnalisée, certaines personnes présentant plus de risques que d’autres pour la même pathologie. Le dépistage et l’évaluation des risques à l’échelle de la population est une
nécessité. Les mêmes bornes vues précédemment, pourvues de programmes de tests personnalisés, et de capteurs peuvent toucher rapidement l’ensemble de la population et faire passer des messages de prévention personnalisés et efficaces.
3. La régulation peut être aidée à 2 niveaux : au niveau des praticiens de la Permanence des Soins grâce à des systèmes expert de régulation utilisés de façon uniforme par l’ensemble de la Permanence des Soins
; au niveau des SAU par la mise en place de systèmes de triage permettant à une infirmière ou un étudiant en médecine de dépister immédiatement dans la file d’attente les cas potentiellement sérieux et ceux ne nécessitant pas
de prise en charge urgente.
4. La formation et l’aide aux professionnels de santé peut être apportée par des systèmes d’information dédiés et d’aide au diagnostic, disponibles sur internet.
D’abord au plan qualitatif : information et éducation sanitaire du public, désengorgement des SAU , diminution du nomadisme médical, création d’emplois du secteur médico-social dans le cadre d’une équation
économique rendue possible en substituant une partie du coût humain aux TICS.
Ensuite au plan quantitatif : diminution du nombre de consultations, diminution du nombre de médicaments remboursés et des examens in
Les difficultés économiques sont importantes mais les outils existent. La volonté politique semble forte et inédite. Il ne manque plus que le courage de leur donner de l’essor.
Mentions Légales
Sitemap
Sitemap.xml
Contactez-nous
Obtenir une publication(s)