Le secteur médico-social français est appelé à vivre des évolutions rapides en lien avec la montée en charge de la dépendance en institution comme au domicile, la mise en œuvre des nouvelles exigences réglementaires
(évaluations, tarification) et l'apparition de nouveaux concepts (efficience, performance). Quelles sont les nouveautés à venir ? et que faut il prévoir à l'avenir ?
Les technologies de l'information et de la communication (
TIC) sont porteuses de solutions technologiques constituant un véritable levier d'amélioration de la situation des personnes vulnérables, atteintes de maladies chroniques ou en phase de perte
d'autonomie et de lien social.
Toutefois, ces mesures ne prendront leur effet que si une mutation importante est effectuée, de concert entre les 4 acteurs de la santé : les médecins, les patients, les Pouvoirs Publics et l’Assurance Maladie
Mais face à cette demande croissante, l’offre de soins ne suit pas. A la fois à cause du départ à la retraite d’une génération de médecins et d’un renouvellement insuffisant du nombre d’étudiants en médecine, sans oublier les problèmes
d'attraction trop faible pour les médecins dans des deserts médicaux. Même si la désertification médicale reste encore modérée, on sait déjà qu’au plan géographique et sectoriel des disparités de répartition de praticiens et de
spécialistes médicaux vont être cruciales à partir de 2018.
En raison de ce déséquilibre croissant entre la demande et l’offre, même si c'est difficile d'appeller cela ainsi, des disparitées géographiques importantes dans la qualité des soins et des spécialités médicales débordées (gynécologues pédiatres, anesthésistes, spécialistes…) ont freiné le développement de ce secteur médical.
Cela entraîne de vraies difficultés pour les patients dans leur quotidien.
Des mesures efficaces ont déjà été prises : certaines comme l'introduction des médicaments génériques qui a permis de baisser les dépenses, les franchises médicales, la politique de prévention et autres mesures.
Toutes ces mesures nécessaires sont toutefois insuffisantes et ne traitent pas le mal à la racine. Une mutation de nos comportements à tous est indispensable, et les T.I.C sont un formidable outil pour y parvenir.
Il faut être réaliste, certains éléments sont inéluctables ou irréversibles, en voici quelqu'uns : Le vieillissement de la population française, la diminution du savoir relatif du médecin : les connaissances de la médecine doublent
tous les 2 ans avec pour conséquence la nécessité pour les médecins de se spécialiser.
L'explosion des dépenses de santé ce qui conduira à une médecine à deux vitesses.
Des mutations volontaires, modernistes, et sans doute … iconoclastes sont à envisager. Elles portent sur les lois et les décrets (le dernier Décret sur l’Automédication et surtout les Décrets d’application de Novembre 2010 sur la Loi HPST constituant une avancée importante), ainsi que sur les techniques d’information de communication appliquées à la Santé (les TICS).
Six domaines en particulier sont à traiter rapidement en essayant d’inverser le ratio défavorable demande-offre :
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